The Triman show : Quand Triman s’attaque au SteelBook®
Quand Triman s’attaque au SteelBook®
Triman et l’info-tri s’attaquent au SteelBook®, Triman fait son chaud ! Vous l’avez sans doute remarqué, le fameux couple « Triman et Info-tri » est partout ! Sur tous les emballages, mais également sur les jaquettes de nos DVD et Blu-ray. Il n’y a donc pas de raison que le SteelBook® en réchappe ! Les collectionneurs de ces précieux packagings risquent de grincer des dents….
- Voir notre article sur Triman et l’info-tri : Triman l’homme qui trie
Qu’est-ce qui va changer ?
La nouvelle est parue récemment et très discrètement par le truchement d’une newsletter (à laquelle nous sommes abonnés) du fabricant Scanova. Pourquoi discrètement ? Certainement par peur d’une baisse des ventes et d’un délaissement de ce packaging ? Nous avons tenu à partager une synthèse de ce qui est dit dans cette newsletter.
Rassurez-vous ! Que vos SteelBook® préférés soient embossés, débossés, spot-gloss ou tout autre type de finition, rien ne changera à ce niveau ! Vous pourrez toujours profiter des chatoyants et superbes visuels proposés par les différents éditeurs qui ne manqueront jamais assez d’imagination pour toujours fidéliser de plus en plus d’adeptes de ce type de packaging. Mais hélas, le constat est là, bien trop souvent au détriment du contenu…
Comme vous pourrez le voir sur les captures (situées à la fin de l’article) que nous avons pu nous procurer, le duo, « roi du tri », prendra place sur le verso, en position basse, à droite (ou gauche si un code-barres est prévu), tout comme sur la jaquette des boitiers Amaray™. L’intérieur n’est évidemment pas concerné et laissera toujours l’artwork intérieur visible, vierge de tout autre logo obligatoire ! La tranche aussi est naturellement épargnée, du fait d’un manque évident de place.
Un SteelBook® c’est fait en grande partie de métal (laminé et embouti) et de plastique pour l’intérieur (support(s) du/des disque(s) etc.) mais qui sert en plus de sa fonction de « support », d’articulation, et de squelette. Or le plastique comme le métal doivent être triés (ces deux matériaux étant recyclables !)
Mais attention !
D’après nos informations, il est nécessaire d’ajouter que sur le(s) disque(s) mais cette fois-ci pour tous les types de packagings confondus (Steelbook®, Amaray™, Digipack™ etc.) prendra place, en plus de la sérigraphie, la mention de l’inévitable duo. Ce n’est pas plus mal car certains collectionneurs consciencieux sont embêtés lorsqu’ils souhaitent se débarrasser d’un disque défectueux, ne sachant pas trop où le jeter (un disque c’est 95% de polycarbonate et les 5% restant du métal et une bonne dose de chimie).
Ajoutons que depuis plusieurs années les éditeurs ont abandonné les belles sérigraphies qui ont pu faire le bonheur de nombreux collectionneurs, pour une sérigraphie toute texte des plus minimaliste…Triman et l’info-tri ajouteront un peu de couleur à cette insipidité.
‘GI JOE : Conspiration’ ou alors ‘PINK FLOYD-THE ENDLESS RIVER’ défectueux ? Direction le bac de tri !
Nous ne savons pas au moment de la rédaction de ces lignes si les « booklet » (livrets) qu’on trouve parfois en sus seront affublés ou non des fameux logos.
On pourrait penser que ce sera le cas, car depuis fort longtemps l’accent a été mis sur le papier recyclable ainsi que sur l’utilisation d’encres écologiques (végétales).
Un changement de coût pour le consommateur ?
Bien évidemment, NON, puisque c’est une obligation qui incombe aux fabricants (de différents produits : électroniques, vêtements, mobilier, habillement etc.) faisant partie de la filière pollueur-payeur (filières REP) ; pas de raison que ce secteur qu’est celui de la vidéo physique y échappe ! Effectivement ce n’est pas très glorieux pour nos protégés qui sont pourtant des vecteurs de culture…
Voici le template (gabarit) que nous avons pu nous procurer :
Il va donc falloir accepter la défiguration côté verso de nos chers SteelBook®. Les fabricants auraient pu créer un sticker, mais celui-ci aurait certainement demandé des investissements supplémentaires, car il faut produire ces autocollants, ainsi qu’une machine pour les coller (automatisation du processus). Là ils seront directement intégrés à la composition graphique… Comme toujours, on fait baisser les coûts !
