VSO INSPECTOR et calculs, allons plus loin !
VSO INSPECTOR, allons un peu plus loin !
Ce logiciel dit de reporting (pour les disques optiques en l’occurrence), que la rédaction ne saurait que trop conseiller car: il est gratuit, plutôt complet et simple d’utilisation, permet d’avoir une idée de l’état d’un disque à l’instant T du test ; ce gratuiciel/freeware offre beaucoup d’informations, mais moyennant quelques petits calculs on peut aller un petit plus loin.
La compréhension de ce rédactionnel nécessite de s’approprier au préalable ces deux articles:
Les unités seront exprimées à l’aide des préfixes binaires et non SI.
Ces formulaires de calcul sont à considérer plutôt comme des outils théoriques
Prédiction, approximation du pourcentage théorique où aura lieu le changement de couche
Le calcul est basé sur ce postulat de départ:
le pourcentage est calculé non pas sur la capacité maximum du disque (sinon il interviendra toujours à 50% pour un BD50) mais sur le volume occupé par l’information, un Blu-ray n’est jamais rempli à son maximum. De plus il y a des tolérances à respecter pour le remplissage, tolérances/marges que nous ne connaissons pas, mais qui, quand nous les connaîtrons seront prise en compte dans le calcul.
Pour le moment notre petit formulaire de calcul ne fonctionne qu’avec les BD50, mais nous prévoyons dans le futur de l’adapter pour les Blu-ray UHD/4K BD66 et BD100 (Cf. Classification).
Différents calculs basés sur le nombre de secteurs
Grâce aux secteurs il est possible de déduire certaines données, comme la déduction du volume exact, en octets, puis en Gio et en Go(SI).
Le pourcentage d’erreur (Go<>Gio et inversement) tant bien même qu’il soit réellement calculé à chaque utilisation reste fixe car l’on ne parlera que de Gio.
Il n’est présent qu’à titre indicatif.
210 ≠ 103 (écart de 2.4% et -2.3% erreur inverse)
↓
230 ≠ 109 (écart de 7.4% et -6.9 erreur inverse)
Quantification de l’information définitivement perdue
Le calcul est basé sur ce postulat de départ:
Il est possible de « quantifier » la perte d’information sur un disque défectueux au moment du scan (on connait l’évolution variable, plus ou moins rapide). Mais cela suppose que le scan ait été mené à son terme, ce qui n’est pas toujours le cas, car les essais à répétition des blocs de secteurs ainsi que la vitesse de rotation qui s’écroule littéralement à 0.01x ont bien souvent raison de la patience de l’utilisateur (à juste titre, cela pourrait durer indéfiniment), bien souvent c’est toute une couche qui est atteinte. Si le scan est interrompu on ne pourra en dégager qu’une quantification partielle à l’instant T= « arrêt du scan », mais quand ce n’est pas le cas, il est intéressant de constater que parfois les pertes sont souvent très minimes si bien que le logiciel n’affiche pas le pourcentage de secteurs défectueux (0.000…%). Cette perte pourrait néanmoins empêcher une copie « bit à bit » du disque par exemple, mais pourrait être transparente en lecture standard le matériel ajoutant « sa couche de correction ». Un tel disque doit être considéré comme étant défectueux.
Veuillez noter que ces 3 formulaires de calcul seront bientôt intégrés à une page statique du blog pour être plus facilement accessibles mais peut-être aussi à Disc Auto Scan. Il n’est pas exclu que d’autres formulaires, toujours de calcul, voient le jour dans le futur.