Statistiques du 02/06/2016
A ce jour, 102 titres ont été relevés comme défectueux.
(n’apparaissent que les éditeurs ayant un pourcentage>0)
TF1 apparait comme l’éditeur le plus impacté avec 17.6% suivi d’une égalité entre Wild Side et Pathé tous deux avec 15.7%, puis d’M6 Video SND avec 14.7%. Les trois quarts des titres (74,5%) se répartissent sur 5 éditeurs.
Pourcentage de défectuosité chez les presseurs (statistiques déterminées par rapport à la liste des titres saisis dans l’index jusqu’à présent) :
Sans surprise, on constate que c’est QOL qui est majoritairement impacté. Mais un petit quart des titres relèvent d’autres presseurs. La «résine» mise en cause a-t-elle aussi été distribuée chez ces presseurs, ou s’agit-il d’un autre problème ?
Croisement éditeurs/presseurs en nombre de titres (statistiques déterminées par rapport à la liste des titres saisis dans l’index jusqu’à présent):
Les éditeurs majoritairement impactés sont naturellement ceux qui travaillaient avec QOL. Certains (notamment TF1, Gaumont ou Pathé) ont recours à d’autres presseurs qui eux aussi présentent des problèmes.
A l’inverse, on remarque que 9 éditeurs ne connaissent aucun problème de défectuosité et peuvent à ce jour être considérés comme fiables.
Pratiquement, que faut-il en penser ?
Ces statistiques sont à prendre avec les précautions d’usage. Il serait erroné de penser que TOUS les disques de tel ou tel titre, éditeur ou presseur peuvent être sujets à défectuosité.
Pour les Blu-rays que vous possédez déjà, il serait toutefois raisonnable de surveiller régulièrement l’évolution physique des titres des éditeurs ou presseurs concernés.
Pour un achat à venir, le problème pratique est que l’indication du presseur ne figure pas sur les jaquettes. Ce qui pourrait conduire par défaut à se montrer méfiant avec les éditeurs qui présentent des défectuosités.
Afin de connaître la « marge de sécurité », vous pouvez vous reporter à ce forum qui indique les possibilités d’échanges de disques défectueux.
Certains éditeurs ont en effet pris leurs responsabilités. Ainsi, par exemple, Wild Side, qui procède facilement aux échanges et ne présente à ce jour aucun risque en cas d’achat.
Tableau complémentaire : répartition du nombre de titres défectueux par année de sortie
(allure de la courbe, valeurs en %)
Le discours officiel (communiqué de QOL en février 2015) attribuait la défectuosité de certains blu-rays à «un lot de résine pollué utilisé entre juin 2008 et juin 2009, qui altère les disques avec le temps».
Si cette explication est partiellement exacte (60% des titres défectueux sont sortis en 2008 et 2009), il n’en demeure pas moins qu’une grosse partie des titres (40%) ne rentrent pas dans cette période, ce qui est loin d’être marginal. Ceci laisse supposer qu’il existe d’autres causes de défectuosité. Et peut faire craindre aux plus angoissés que leurs blu-rays, quels qu’ils soient, ne se détériorent avec le temps.
A défaut de recherche précise de ces causes «inconnues» par les professionnels, il semblerait pertinent qu’ils s’engagent clairement auremplacement de tout disque constaté comme défectueux, quelle que soit sa période de production. Le phénomène étant d’après eux très limité, ceci n’aurait pas d’impact sur leur trésorerie mais rassurerait grandement le consommateur.