Le problème des disques embués et collants, disques définitivement perdus ?
La réponse est "NON" !
Cet été j'ai pu faire l'acquisition du coffret intégrale DVD Magnum (l'un des premiers parus, si ce n'est le premier) d'occasion. Ce coffret n'avait que quelques saisons qui avaient été ouvertes (les 2 ou 3 premières de mémoire et les saisons 4 à 8 encore sous cellophane).
tout a été pressé chez CINRAM
Le plus terrible, c'est que par exemple les saison 1 et 3 qui avaient déjà été consommées, n'avaient rien à se faire reprocher au niveau de la surface de lecture, seule la saison 2 (ouverte) et saison 4 à 8 (neuves) étaient inexploitables dans l'état.
Avant d'entamer quelconque nettoyage, une analyse d'un ou de deux disques embués, collants et avec des parfois des traces circulaires et grasses, étaient nécessaire, je me suis donc appuyé sur ODC pour faire ces tests qui pour rappel mettent en image à l'instant T et sur la totalité du volume, graphiquement le travaille effectué par le correcteur d'erreurs: plus il y a d'activité plus il y a nécessité de corriger et moins il y a d'activité plus le disque est "sain".
Résultat sans appel pour les disques testés, sans avoir d'information définitivement perdue (Cf. ODC) on voyait bien que le problème était manifeste et en test de lecture standard: il était impossible de charger le disque, et/ou alors impossible de lire des parties du disques (la 2e couche).
Mais comment les nettoyer maintenant ?
je me suis donc servi de ce que j'avais sous la main à savoir du SHA (Solution HydroAlcoolique, 85%)
Un nouveau test ODC sur ces deux exemplaire démontrait une baisse drastique du travail du correcteur d'erreurs, avec des valeurs bien plus admissibles, et une lecture parfaite en visionnage standard.
J'ai donc effectué cette action de nettoyage sur l'intégralité du coffret 38 DVD !
Mais...
Méfiance quand même, car même si ces disques après nettoyage montrent des valeurs admissibles au niveau de la correction d'erreurs on constate que le point faible (et c'est valable pour environ l'intégralité des disques testés) se trouve au niveau du changement de couche (on observe des piques/montées en flèche en terme de correction, qu'on ne voit pas trop habituellement), et ces disques qui malgré le fait qu'ils soient neufs font ressortir (toujours sous ODC) des valeurs bien plus hautes qu'un disque fraîchement acheté. D'ailleurs on pourrait incriminé aussi le nettoyage qui génère des mircro-rayures.
Tous les boitiers étaient bien sûr gras, le transfert ou la réaction avec la surface de lecture est toujours à l'odre du jour... mais sans en avoir la preuve réelle, mais ça reste un constat !
