La Franchise EASY CASH sensible à son tour à la question des Blu-ray défectueux

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La chaîne de magasins d’occasion Easy Cash s’intéresse à notre action et entend bien éliminer les Blu-ray potentiellement défectueux de ses rayons vidéo avec l’expertise de BRDEF.

 

Après O’CD, nous avons été contactés récemment, fin février, par la Directrice des opérations du groupe Easy Cash, suite à notre message (relaté dans cet article).

 

Compte rendu

Pendant un entretien téléphonique qui a duré une bonne demi-heure, le 03/03, avec la « Directrice des opérations » mais également le « Responsable formation » du groupe, nous avons appris que Bluraydefectueux.com était connu de certains directeurs de magasins au sein de la franchise. Ce qui est un excellent point de départ dans ce projet de collaboration.

Dans un second temps, afin de situer le contexte, nous avons évoqué l’historique ainsi que l’action de Bluraydefectueux.com, son mode de fonctionnement, le traitement que nous faisons de l’information (agrégation, consignation de l’information, statistiques, etc.). Mais aussi, et c’est le plus important, nous avons pu apporter à nos interlocuteurs une information précise sur le problème: son origine, les symptômes, les signes « visuels » de dégradation, la parfois difficile détection du problème, la fameuse « équation » que nous aimons tant rappeler.

« Une base de données centralisée, un atout ! »

Easy Cash dispose d’une base de données centralisée et commune à tous les magasins de la franchise. C’est à partir de cette base que pourra être construit un éventuel « barrage » à la reprise des Blu-ray potentiellement défectueux, par la transmission des EAN (codes-barres) de ces titres (ceux qui sont dans notre index, exclusivement), qui seront tagués dans la base de données.

Nous le savons et nous en sommes conscients, la reprise des supports vidéos par le magasin doit être rapide et efficace. Bien souvent les particuliers n’y amènent pas qu’un titre, mais plutôt plusieurs dizaines. Il n’est donc pas possible pour les magasins acheteurs de tester tous ces disques, ne serait-ce que de manière basique dans un lecteur, ce qui prendrait un temps considérable.

« L’absence de tests poussés, est une faille que beaucoup connaissent et peuvent donc l’utiliser pour revendre des titres défectueux »

Voilà pourquoi l’ajout des EAN incriminés dans la base de données reste une solution rapide et optimale.

Il nous faudra également voir ultérieurement, comment -au gré des mises à jour de notre liste (index)- communiquer de manière « automatique », par le biais d’un canal qui reste à déterminer, les nouveaux codes-barres au service informatique d’Easy Cash, afin d’injecter ces EAN dans la base de données de la franchise.

« Améliorer la formation »

Easy Cash nous a fait part de son souhait d’améliorer également la formation de ses personnels sur les produits culturels, d’où la présence du « Responsable formation » du groupe. Ainsi, ce dernier désire que nous développions un tutoriel sur le sujet qui nous préoccupe, tutoriel interne qui serait donc dispatché/accessible informatiquement chez tous les franchisés.

 

Nous remercions vivement la franchise Easy Cash de l’intérêt porté à ce réel problème et de nous avoir accordé cet entretien qui nous ouvre une opportunité de collaboration. A ce jour, Easy Cash est la seule franchise à nous avoir contactés.

 

 

 

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Bluraydefectueux (Xavier L.)

Passionné de cinéma, home-cinema, et amoureux du support physique de la belle image et du beau son, depuis de nombreuses années, C'est naturellement avec passion et conviction qu'il s'est lancé dans ce projet. Bluraydefectueux.com (BRDEF)

5 réflexions sur “La Franchise EASY CASH sensible à son tour à la question des Blu-ray défectueux

  • 6 mars 2021 à 3 h 52 min
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    Après la lecture de vos 2 derniers articles (intéressants), l’un à propos des échanges de Pathé, et celui-ci à propos de Easy Cash, je m’interroge.

    D’un côté, un éditeur nous explique très justement que l’important n’est pas l’EAN mais le code IFPI puisqu’il existe des éditions avec 2 pressages différents partageant le même EAN.
    Et de l’autre, on me dit que dans les magasins où je pourrais revendre mes exemplaires (pour X raisons), ils ne seraient pas repris à cause justement de cet EAN quand bien même le disque à l’intérieur serait un nouveau pressage sain avec un code IFPI différent.

    On marche sur la tête. En cherchant à bien faire, pour une grosse société spécialisée dans le marché de l’occasion qui, la pauvre, s’est faite berner par quelques consommateurs mécontents (… de s’être fait berner par d’encore plus grosses sociétés… l’ironie !), on met encore plus de bâtons dans les roues du dit consommateur. C’est toujours la même chanson.
    ATTENTION, je ne défendrais jamais le malhonnête qui revend un Blu-ray qu’il sait pertinemment défectueux. Je peux comprendre son point de vue mais je ne l’excuse pas et je ne le partage pas.

    Quand j’ai revendu mon exemplaire de « Old Boy », il avait été échangé, le nouveau pressage était sain, vérifié, visionné en entier, mais l’EAN était le même que le pressage « tagué » puisque l’éditeur ne m’avait pas échangé l’emballage. Il en va de même pour mon exemplaire de « City of life and death » (et ce n’est pas faute d’avoir dit combien je trouvais ça pénible) ou pour mon « The myth » dont la seule différence est une petite pastille bleue collée sur le boîtier.

    Tout ça pour dire que, de mon point de vue de consommateur/client lambda, taguer les EAN est une fausse bonne idée, une solution bâtarde, qui ne me paraît pas satisfaisante.
    Et ce sont toujours les mêmes qui se font avoir au final.

    Déjà que certains titres sont durs à trouver, s’ils sont en plus bannis des magasins d’occasion, c’est la porte ouverte à pire : les revendeurs fous d’eBay et Rakuten qui les mettent à 200€ pièce comme « The fall » ou « The chaser ».

    Il suffirait qu’Easy Cash admette un manque à gagner et avoir perdu quelques… disons 10 000 euros (vu qu’ils les reprennent presque au poids, genre 10 centimes pièce, je ne vais pas pleurer même si je comprends que ça les chagrine et qu’ils cherchent à stopper l’hémorragie) et qu’ils cassent les prix sur ces Blu-rays « tagués » en ajoutant un sticker d’alerte pour que les potentiels clients les achètent en toute connaissance de cause à 1 euro pièce, par exemple, avec la mention « ni repris, ni échangés ».

    Mais pas que plus aucun de ces titres ne soit rachetés par leur service d’achat.
    Parce que d’ici 5 ou 10 ans, certains de ces films importants ne seront plus disponibles pour personne à ce compte-là. C’est ça qui m’agace dans cette solution.
    Il doit bien y avoir un plus juste milieu.

    Enfin bon, au moins ils réalisent. C’est déjà ça.
    Après, si ça ne rime pas avec « on ne reprend plus aucun code-barres tagués », alors autant pour moi.
    Ça reste en effet, de manière pratique, une première étape nécessaire. Mais uniquement si c’est accompagné d’une « formation » sur la question pour les employés et d’une gestion au cas par cas ensuite. Comme différencier les éditeurs qui n’ont jamais proposés aucun échange « viable » (à savoir : « contre de nouveaux pressages ») et les autres qui le font et qui souvent ne ré-impriment pas de nouvelles jaquettes avec de nouveaux EAN (comme Gaumont, Metropolitan, Pathé, Arte etc).

    Bref, « il y a le bon EAN et le mauvais EAN », comme dirait l’autre !

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    • 6 mars 2021 à 10 h 52 min
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      Merci pour votre retour ! L’EAN dans le commerce c’est l’élément ultime et dans notre cas l’implémentation des codes SID par l’IFPI. Le but serait donc de lier les deux ; tout ceci sera consigné dans notre tutoriel.

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    • 23 juin 2021 à 12 h 42 min
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      Je suis tout à fait d’accord avec vous.

      Je travail pour l’une des enseignes d’occasion qui rachète des DVD / Blu-ray etc, etc et nous sommes invités à ne pas reprendre ces « blu-ray défectueux ».

      Nous nous dirigeons donc vers votre crainte, celle de ne plus voir ces blu-ray en magasin et de les voir se rarifier avec le temps et voir leur côte continuer à grimper sur internet.

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      • 24 juin 2021 à 6 h 16 min
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        Malheureusement, on le sait vous n’aurez jamais le temps de vérifier le mould pour identifier le presseur, car pour certains (peu en réalité), de ces titres il existe des pressages alternatifs SONY DADC, bien plus fiables ; et comme les éditeurs ne changent pas les EAN en fonction des pressages… comment voulez-vous faire ? Racheter 10/20cts le Blu-ray et le vendre 1€ comme le propose Torentééé ? Et après pour le client c’est quitte ou double ?

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