Étapes préliminaires au pressage d’un blu-ray™: glass master et matrice
Vient ensuite l’étape de la galvanoplastie, électroformage
Après une étape de « cuisson », la galvanoplastie va consister à déposer une couche métallique (nickel) sur la surface du substrat (qui supporte à présent la résine et les informations gravées par le laser), on obtient ainsi un disque « métallique » sur celui-ci.
On parle également chez certains industriels d’une étape d’électroformage (technique qui alliée au nickel présente une précision optimale, à l’échelle de l’atome). Procédé légèrement différent de la galvanoplastie.
Puis le processus se termine, il conviendra alors de séparer le disque « métallique » du substrat, il faudra découper le surplus, vérifier les cotes (épaisseur etc.) afin de pouvoir intégrer le dispositif de pressage.
Ces différentes étapes vont permettre de récupérer une image négative (là où l’on attend des pits sur le disque on trouvera des lands sur la matrice et inversement), c’est la matrice.
Il faut savoir qu’il existe depuis un certain temps une autre méthode de création du stamper où un glass master n’est plus utilisé, il est remplacé par un support en silicone, le nombre d’étapes et ainsi diminué, la technologie est appelé le « direct mastering » dont le brevet est imputable à SONY (United States Patent 5622816 / Direct to stamper/mother optical disk mastering ) Nous ne savons si cette technique est réellement utilisée dans le monde du pressage blu-ray™.
Naturellement entre toutes les étapes indiquées ci-dessus, de nombreux contrôles sont réalisés pour s’assurer de l’intégrité de la matrice, du respect des cotes etc.
La matrice au pressage
Il n’y plus qu’ à monter le disque métallique (le négatif), la matrice, dans la machine et à commencer le pressage des disques (quelques secondes pour un blu-ray™, certains fabricants indiquent des temps allant de 3 à 5s). La matrice doit être remplacée régulièrement au bout d’un certain nombre de disques pressés, sans quoi les disques blu-ray™ pressés après ce nombre (que nous ne connaissons pas, mais certainement plusieurs milliers) verraient peut-être leur intégrité qui ne serait plus garantie. Là encore de nombreux contrôles sont réalisés avant en cours (pour s’assurer de l’uniformité de la matrice d’où vont découler les disques produits) et après « fabrication »(prélèvement d’échantillons etc.)
Par exemple le stamper peut être vérifié à l’aide d’appareils dédiés, comme l’Universal Stamper Checker de DaTARIUS ou le « Pulstec BD Stamper tester » de Boptech.
Pour conclure
On peut se demander, dans le cas de certains problèmes (sporadiques, hors résine), si ces disques n’étaient pas proches de la limite théorique de la matrice, et donc si l’industriel (par souci d’optimisation et de rentabilité) aurait omis de remplacer (volontairement ?) le stamper pour presser un nombre x de disques au-delà…
BONUS: On trouve quelques vidéos en anglais sur Youtube (qui datent et dont la qualité est médiocre) sur le sujet, en voici une qui pourra donner une idée du processus, même si elle ne s’applique pas au BD, le processus est similaire:
(image d’illustration de l’article: Singulus)
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